N’oubliez pas, les statistiques le montrent, que le travail du matin est plus bénéfique que le travail du soir  (le cerveau est plus performant), bien qu’il soit souhaitable d’avoir un rendement correct à tous les moments de la journée.

Cette question est souvent posée. A vrai dire, nous (NDLR : les auteurs) serions bien embarrassés pour répondre puisque nous nous sommes toujours couchés à 22h30 lorsque nous préparions nos examens. Nous n’avons jamais travaillé tard le soir et, à nos yeux, la clé du succès se trouve ailleurs qu’en travaillant entre minuit et minuit trente, voire au-delà pour certains. Commencer à l’heure que vous vous êtes fixée, travailler cinquante-cinq minutes dans une heure, ni plus ni moins, être régulier au fil des semaines et des mois, permet d’éviter les dérapages vers les heures tardives.

Se coucher tard le soir est une fuite en avant qui annonce la débâcle. On croit dégager de grandes plages horaires de travail, mais ce temps est pris sur le temps de sommeil et la journée entière du lendemain sera fichue. On gagne deux heures à faible rendement le soir même, et on diminue de moitié le rendement des huit ou dix heures de travail du lendemain, soit quatre à cinq heures de perdues : le bilan général n’est guère positif... Il aurait mieux valu ne rien faire et être allé se coucher.

Le sommeil est un domaine à préserver, puisque garant de notre équilibre physique et psychique. N’usons donc pas notre « capital sommeil » pour rien ! Enfin, le péril suprême est l’accumulation de la fatigue et du retard dans les cours. Comme on est un peu endormi pendant les cours, bien des choses nous échappent et on note sans trop comprendre. Le retard s’accumule et l’on se retrouve très vite pris dans un cercle vicieux. L’effort à fournir est multiplié. Le temps file, on s’énerve. Comme la veille, on essaye d’allonger la soirée, pour faire face au retard croissant. Une fois de plus, on se couche tard, se préparant ainsi des cours vaporeux pour le lendemain. C’est le cercle vicieux dont on ne pourra sortirqu’en commençant par se coucher à une heure raisonnable (22h30 ou 23h).

Levez-vous avec ponctualité. Supposons que les cours commencent à 8h. Se lever à 7h45, s’habiller, se brosser les dents, descendre quatre à quatre les escaliers en mangeant une pomme, courir pour le premier cours, voici les préliminaires pour la navigation dans les brumes matinales jusque vers 10h... Choisissez l’option « réveil anticipé » et levez-vous plus tôt. Une bonne douche, deux fruits en guise de petit déjeuner, éventuellement un peu d’exercice physique : goûtez les joies du jogging matinal ou tout simplement allez à pied à vos cours. Vous serez en pleine forme dès le premier cours.

Source : Réussir ses examens en travaillant deux fois moins, par la méthode des 3X, par Bruno Comby et Nicolas Macarez.