Entretien avec Victor Dalmas, responsable du pôle international pour les Cours du Parnasse et Admissions Parallèles

Les élèves sont de plus en plus nombreux à faire le choix de partir étudier à l'étranger après le bac. Comment expliquez-vous cette tendance ?

Il n’est plus nécessaire de présenter les avantages d’un séjour à l’étranger sur un plan personnel : apprentissage de la langue, gain en maturité et en autonomie, découverte d’une nouvelle culture... Les étudiant.es en échange universitaire (Erasmus notamment) les ont compris depuis bien longtemps. Il faut néanmoins distinguer ces étudiant.es des lycéens faisant le choix d’un cursus complet à l’étranger, sanctionné d’un diplôme, qui sont de plus en plus nombreux. Les cursus à l’étranger sont notamment très prisés des étudiant.es anxieux de se retrouver livrés à eux-mêmes au sein du système universitaire français ou peu désireux d’intégrer une classe préparatoire après le bac.

Certains de ces étudiant.es en profitent ensuite pour revenir en France, une fois leur diplôme obtenu, afin d’intégrer un Master en Grande Ecole par la voie simplifiée des procédures internationales. Les entreprises, en France comme partout ailleurs, sont particulièrement sensibles à ces profils biculturels réputés pour leur grande capacité d’adaptation et leur mobilité à l’international.

Où partir et quelles sont les universités concernées ?

Les universités les plus prestigieuses s’ouvrent aux candidats internationaux aussi bien après le bac qu’en Master. L’Université de Columbia à New York, la Bocconi à Milan, la LSE, UCL et le King’s College à Londres, l’Instituto de Empresa à Madrid, l’Université de McGill à Montréal ou UBC à Vancouver comptent dans leurs effectifs un nombre croissant d’étudiant.es étrangers et dispensent des formations internationalement reconnues en sciences humaines, finance ou management notamment.

Les études à l’étranger ne sont-elles que l’affaire d’une élite ?

Contrairement aux idées reçues, intégrer une université prestigieuse à l’étranger est loin d’être hors de portée des étudiant.es français. Si le dossier scolaire a son importance, il n’est pas nécessaire d’être abonné aux tableaux d’honneur pour espérer rejoindre les rangs de ces universités. La procédure d’admission est la même pour la majorité des institutions étrangères ce qui permet aux étudiant.es de postuler à un grand nombre d’entre elles mais surtout d’éviter l’étape redoutée des concours. Outre un dossier personnel intégrant des éléments de motivation, cette procédure comprend, dans la plupart des cas, un test de langue (TOEFL) et un test d’aptitude (GMAT). Il est important de noter que les résultats scolaires ne sont pas rédhibitoires : le dossier comporte une large part rédactionnelle qui peut se révéler bien plus décisive, même pour les universités les plus reconnues.

Comment se préparer aux études à l’étranger ?

" Nous avons conçu un dispositif d’accompagnement sur mesure pour les lycéens faisant le choix d’étudier à l’étranger. "

Chaque élève est reçu individuellement pour un entretien d’orientation préalable (présentation des universités, pertinence du projet, modalités de candidature). L’élève est ensuite mis en relation avec un référent anglophone qui l’accompagne dans l’élaboration de son dossier personnel (éléments de motivation, acquis extrascolaires…) et, selon la destination choisie, préparé aux tests de langue et de logique requis par une équipe de professeurs de haut niveau, eux-mêmes passés par les plus grandes universités internationales et spécialistes des procédures d’admission à l’étranger.