Audencia

L'édito

En 2000, à l’aube du nouveau millénaire, l’École supérieure de commerce de Nantes-Atlantique (ESCNA) fait peau neuve et abandonne son nom à forte consonance de Conseil départemental, et dont l’acronyme se prêtait à des anagrammes du plus mauvais goût (Acnés, Canés, Encas), évoquant au mieux le style de vie d’un étudiant de prépa…

L’École Supérieure de blablabla devient donc Audencia ! Nom aussi beau que mystérieux qu’un détour par nos vieux manuels de latin nous permet d’éclairer. « Audencia », est ainsi une contraction des mots audientia (écoute) et audacia (audace). Deux valeurs inscrites au frontispice de cette école de commerce qui, par la référence au latin, s’inscrit dans l’esprit Humaniste de la Renaissance, et invite ses élèves à être et à agir, dans un monde qui ne tourne pas rond, en disciples d’Erasme et de Montaigne.

Non contente de figurer parmi les meilleures écoles de commerce de France (entre la 6ème et la 8ème place selon les classements), et de voir son expertise vieille de 117 ans reconnue par la triple accréditation internationale (AACSB, Equis, AMBA), Audencia veut penser et initier les changements du monde économique à venir. Demandant à ses élèves Responsabilité & Engagement, Humilité & Respect, Exigence & Sérieux, elle les prépare à être des leaders exemplaires. Suivant les trois valeurs motrices que sont l’Innovation, la Coopération et la Responsabilité, l’Ecole a choisi d’inscrire son évolution dans sept « écosystèmes », courant de la Finance à la Responsabilité Sociale des Entreprises (RSE), en passant par le supply chain, l’agroalimentaire et le secteur de la santé. Quand certaines écoles s’échinent à camoufler leurs insuffisances par des omissions volontaires ou des figures de style creuses, un détour par les « plaquettes de programme » de l’école, véritables chefs-d’œuvre de clarté, suffit à vous convaincre que l’école sait se « manager » elle-même, et a une idée très précise de sa mission, et des moyens de l’accomplir. Il est toujours plus rassurant de s’embarquer sur un bateau quand on sait que le capitaine a une idée précise de son itinéraire (demandez aux passagers du Costa Concordia ou du Titanic). Quand enfin la course à la respectabilité des écoles de management ressemble à une régate, il est bon de savoir qu’au-delà des discours, le navire Audencia a été le premier à adhérer au Global Compact, initiative des Nations Unies engageant les acteurs du privé et de la société civile à progresser vers plus de responsabilité sociale.

Les matelots volontaires qui voudraient embarquer dès la première année sur la vedette Grande Ecole d’Audencia, devront au préalable faire leurs preuves en prépa. Après deux ans de galères (c’est pour la métaphore navale, la prépa est aussi intense que stimulante), et la traversée d’une vague d’épreuves de la BCE (Banque Commune d’Epreuves), les candidats pourront franchir la passerelle qui les sépare du navire amiral. À noter les bons scores des étudiant.es issus de filières littéraires (AL-LSH), qui représentent 10% des admis en première année. Les « admissions parallèles », soit l’admission directe en cycle de master, sont quant à elles ouvertes aux étudiant.es déjà titulaires d’au moins une licence (bac+3), dans des cursus aussi divers que le droit, l’économie, les sciences humaines, les lettres, la santé… Il leur « suffit » (facile à dire !) de présenter un bon score de TAGE MAGE, de passer l’épreuve d’« analyse de situation », puis en cas d’admissibilité, de convaincre le jury lors d’un entretien individuel et d’un oral d’anglais.

Les études s’organisent ensuite en deux cycles : pré-master (1 an correspondant à la L3), et master (3 années dont une en entreprise). Dans le premier, l’étude des fondamentaux du management est complétée par une « ouverture culturelle », qui prend la forme, au choix, de l’étude des sciences sociales et humanités (histoire, art, sociologie, philosophie…), d’une spécialisation thématique ou géographique (par exemple : le management en Asie, la responsabilité sociale de l’entreprise), ou encore du parcours « double compétence » (Architecture, Beaux-Arts, Ingénierie, Lettres…) avec les universités et écoles partenaires d’Audencia. Le cycle de master est guidé par l’approfondissement, la spécialisation, et l’expérience. Le menu est copieux, gargantuesque ! On y trouve, dans l’ordre : un semestre de spécialisation, une année de stage en entreprise, un autre semestre de spécialisation, un dernier semestre d’études à l’étranger, puis un ultime stage de fin d’étude. Ces allers-retours entre les bancs rigides de l’école et les chaises à roulettes tournantes et inclinables des entreprises doivent donner aux étudiant.es la chance d’expérimenter, de tâtonner, de se tromper, et d’apprendre à se connaître, pour mieux trouver sa vocation. À côté des consultants, entrepreneurs et autres professions traditionnelles des élèves en école de management, on trouve chez les alumnis d’Audencia des hommes politiques, un réalisateur, un scénariste de BD, et même un évêque !

La riche vie associative de l’école est aussi un bon moyen de trouver sa voie, de cultiver ses passions, ou tout simplement de s’éclater entre potes ! En plus des Saoultans du BDE, du Rio de Sporteiro (BDS), ou de l’Artlice au pays des merveilles (BDA), les associations permanentes, on trouve plus de vingt-cinq associations qui rythment les jours et les nuits des étudiant.es d’Audencia !

Car on peut être humaniste et twister jusqu’à l’aube, aller de l’avant, et profiter du bon temps… La preuve par Montaigne : « Quand je danse, je danse ; quand je dors, je dors » (Essais, livre III chapitre 13).

Fiche technique de Audencia

  • Type de formation

    École
  • Domaine d'étude

    École de commerce
  • Niveau d'admission

    Bac +2 et Bac +3
  • Niveau de diplôme

    Bac +5
  • Lieu

    Nantes
  • Coût

    12 000 €/an

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