Articulée autour d’un ensemble de réflexes, d’habitudes, de plans, elle vise à une meilleure efficacité dans la vie de l’étudiant et dans sa manière de travailler.  

La clé de la réussite

La clé de la réussite est d’adopter une bonne méthode de travail, c’est-à-dire un ensemble de principes généraux pour travailler d’une manière plus efficace, sans perdre de temps et avec un minimum d’efforts pour un maximum de résultats.
Sans méthode, la réussite est aléatoire et peu fréquente. Mieux gérer son temps d’étude, avoir une activité physique régulière, travailler dans de meilleures conditions, tout cela ne peut que permettre d’aller dans le bon sens. L’expérience confirme d’ailleurs que les étudiant.es, et plus tard les patrons qui réussissent, appliquent tous une méthode de travail, parfois rudimentaire, mais en tout cas efficace.

Une bonne méthode de travail est un pont, un véritable ascenseur qui fait passer l’étudiant de l’échec au succès, ou d’un succès mitigé à une réussite incontestable.

Au-delà de l’intelligence et de la bonne volonté

Intelligence et volonté contribuent largement au succès. Mais pour donner toute leur mesure, ces qualités doivent s’appuyer sur l’usage régulier d’une bonne méthode de travail. Bien souvent, on se méprend sur les vrais facteurs du succès.

La méthode de travail n’est pas seulement un atout pour réussir, mais aussi un moyen de tirer le maximum de ses capacités.

Les facteurs qui contribuent au succès :

• intelligence et facultés mentales (volonté, imagination, mémoire) : 30 à 40 % ;

• assiduité, effort, méthode efficace de travail : 50 à 60% ;

• chance et influence du milieu ambiant : 10 à 20 %.

Nous voyons que 80 à 90 % du succès ne dépendent que de nous : intelligence, facultés mentales, assiduité, effort fourni et surtout méthode de travail, ce dernier point étant de loin le plus important. Toutes ces capacités peuvent s’acquérir et être développées.

Dans une certaine mesure, on peut même influer sur ses camarades de travail et sur son environnement. La chance ne joue en fin de compte qu’un rôle minime dans l’échec ou la réussite. Tout espoir est donc permis, à condition, bien sûr, d’apprendre à travailler efficacement !

La motivation est également un facteur de réussite : c'est elle qui va vous permettre de rester concentrer sur vos objectifs.

La motivation au quotidien : comment prendre de bonnes habitudes ?

Albert est étudiant en architecture. Il a commencé l’année avec un bon moral et la volonté de réussir. C’est déjà décembre. Ses résultats, à sa grande déception, sont moyens et irréguliers. Ses habitudes de travail ? On ne peut pas en parler vraiment, elles changent tout le temps, avoue-t-il. Il ne s’est fixé aucun véritable horaire de travail, son sommeil est chaotique, d’ailleurs, il joue aux cartes tard le soir avec ses amis. Il n’a assisté qu’à deux cours de sport depuis le début de l’année, beaucoup de sujets sont mal dominés dans plusieurs matières...

André a lu notre ouvrage jusqu’à ce paragraphe. Il est sceptique. Les bonnes habitudes, c’est bien, mais par où commencer? Elles ne sont pas réservées aux bons élèves (ils les ont déjà !), bien que l’on puisse toujours progresser dans ce domaine. Si vous êtes plutôt du style d’Albert, commencez par viser petit, très petit. Par exemple, ne séchez plus les cours de sport, ils sont prévus dans l’horaire général, c’est un bon bol d’air, ça change les idées, les autres y vont... Voilà une bonne habitude, facile à la motivation et ses ressorts à acquérir.

Attention, cela va vous coûter un peu. Il faut acheter une paire de chaussures de sport, il fait froid, il y le cours sur les techniques de construction à réviser... C’est bien normal. On n’a rien sans rien. Ce qui importe, c’est de mieux vous organiser.

Autre exemple : la prise de parole en classe ou en public. La première fois que vous prenez la parole en public, vous êtes tendu, crispé, vous rougissez, vous bégayez, vous oubliez la moitié de ce que vous vouliez dire. Bref, c’est le drame ! La dixième fois, cela va beaucoup mieux, vous lisez moins votre papier, votre voix sonne haut, fort et distinctement, le message passe mieux. La cinquantième fois, le support écrit n’est plus nécessaire, vous captivez votre auditoire, vous allez jusqu’à parsemer votre discours de mots d’humour sympathiques qui retiennent l’attention de vos auditeurs.

Les habitudes, bonnes ou mauvaises, s’acquièrent par leur répétition.

Vous avez tenté une fois, deux peut-être, d’y parvenir.

Par exemple, vous vous êtes levé plus tôt un matin, vous avez suivi un cours de A à Z sans distraction. Il suffit de réussir une fois pour savoir que maintenant vous pourrez recommencer.

Le plus dur, c’est de commencer, ensuite la partie est gagnée. Soyez progressif, optimiste et prenez ces nouvelles habitudes une à une, à l’aide des conseils que nous vous donnons dans ces pages.

Les bonnes habitudes :

• n’attendez pas qu’il soit trop tard ;

• le plus tôt est le mieux ;

• commencez dès aujourd’hui : qui vous en empêche ?
 

Source : Réussir ses examens en travaillant deux fois moins, par la méthode des 3X de Bruno Comby et Nicolas Macarez.