Entretien avec Frédéric Fournier, avocat, ancien élève et professeur à FACO Paris

Frédéric Fournier a fait des études de droit qui l’ont mené à réaliser son rêve d’enfant : devenir avocat. Mes-etudes.com s’est rendu dans son cabinet pour lui demander de nous raconter son parcours académique et professionnel.  

Frédéric Fournier, vous êtes avocat. Depuis combien de temps pratiquez-vous, et quelle est votre spécialité ?

J’ai prêté serment en 1996 et j’interviens en conseil et contentieux dans le domaine du droit de la distribution et de la concurrence.

En quoi consiste votre travail ?

Il consiste à accompagner mes clients, des entreprises françaises et des groupes étrangers, dans leur projet de développement, leurs relations contractuelles et les litiges qui peuvent les opposer à leurs partenaires ou concurrents.

Pouvez-vous nous donner un exemple de situation dans laquelle vous êtes intervenu ?

Eh bien, je peux vous raconter l’exemple de cette grande entreprise qui se fait racheter par un nouvel actionnaire. Dans le cadre de cette restructuration, elle souhaite mettre un terme à tous les contrats conclus avec ses prestataires et fournisseurs, en imposant une baisse de leurs prix. Parmi ces fournisseurs se trouvait l’un de mes clients. Nous avons donc assigné cette société dans le cadre d’une procédure d’urgence, pour réclamer l’exécution forcée des contrats. Nous avons même obtenu que les salariés de notre client soient repris par la grande entreprise à l’issue du contrat, qu’elle a dû exécuter jusqu’à son terme.

Le droit, c’était un rêve d'enfant ?

Dès la fin du collège, je rêvais d’être avocat ou journaliste politique. J’hésitais entre Sciences Po et le droit. J’ai finalement opté pour une faculté de droit, et les premiers jours m’ont immédiatement conquis.

Pour votre 2ème année de droit, vous avez décidé de rejoindre FACO Paris, la faculté libre de droit et d’économie-gestion. Pourquoi avez-vous fait ce choix ?

J’ai ressenti le besoin de rejoindre en deuxième année de droit une faculté à taille humaine, FACO Paris. J’y ai trouvé un environnement propice à l’assiduité et à la réussite, avec une réelle proximité entre les élèves et les enseignants, qui sont souvent des professionnels des métiers juridiques, un encadrement renforcé des élèves, et le dynamisme propre aux petites structures.

Quelles sont les grandes différences avec une fac de droit classique ?

Pour l’essentiel, la FACO a réussi une alchimie entre des universitaires et des professionnels, notamment du droit. C’est aussi une volonté d’être proche de l’entreprise et d’encourager les étudiant.es à effectuer des stages dès la première année. C’est enfin un encadrement qui permet l’assiduité. Ces qualités ne se retrouvent pas dans toutes les formations universitaires.

Vous êtes revenu à FACO Paris en tant que professeur, pour enseigner le droit de la distribution.

Oui, et c’est d’abord un plaisir ! J’ai eu très tôt, après avoir rejoint le Barreau, envie de transmettre ce que je vois, ce que je vis avec mes clients, pour donner du corps à une matière juridique souvent abstraite. J’avais également envie de donner envie, de faire taire les inquiétudes des étudiant.es sur leur avenir professionnel, en rappelant souvent que nombre de mes amis de FACO Paris ont magnifiquement réussi. 
Et puis l’échange avec les étudiant.es représente un véritable enrichissement personnel : avec ces cours, je reçois au moins autant que je donne !

Un conseil pour réussir ses études d'avocat ?

Travailler avec ardeur et passion et surtout, toujours envisager l’aspect pratique des matières juridiques, pour se projeter !